DELTA SOUND VOL 2

Bonjour JC PIERRIC .
Vous citiez "la joie de chaque musicien dans cet album".
Il est clair qu' en écoutant Lida et le jeu du question/réponse entre la guitare et les accords posés au piano (un morceau bien trop court pour moi) on sent cette joie. Les musiciens se régalent! La basse avale les notes à une vitesse vertigineuse dans Blue Diamond (la section rythmique me fait penser a du Corduroy parfois). Le groove de Mikola appelle quelques pas de dance et Oval is so easy, easy, easy (as can be). Le theme qui défile dans Prefix laisse place à de bonnes impros pour la guitare et le piano (ça donne envie. let' s go je prend la gratte...). Nikita, languide, peut etre, mais le morceau atteint sa cible. Quand à Talvi II et Polienka, ils sont dignent de figurer dans les compiles "the sound gallery"! Le boogie du 33, Friday Green et les moulins du charley sur Pachenka me font tourner la tete. Les themes, faciles à retenir et à siffler, tel Zembelli sont une invitation au Voyage. Peut etre meme avec Irina; une bonne conclusion d un vaste panel de couleurs musicales teinté de gaieté. On ne s ennuie pas une seconde! RUN! RUN! RUN! Merci une fois de plus
Manu

Que dire de plus que Manu? Je suis tout à fait d'accord avec lui, le peps vous saute au visage dès les premières notes de l'album. Il est vrai que ce deuxième opus dépasse de loin le premier, qui offre des morceaux de qualité inégale et moins aboutis. Parfois, je m'y suis ennuyé... Mais dès le premier morceau du vol.2, on est bien boosté! Lida semble avoir été créé à l'époque pour voir se trémousser une Brigitte Bardot narquoise poursuivie des avances d'une guitare wouaf-wouaf pleine de chien et d'un piano un peu "wet". Blue Diamond a effectivement une superbe partie de basse, dans une atmosphère de bar enfumé au cigare, à Harlem. Mikola semble être la suite de la pousuite entre Bardot et les instruments en rut, aidés cette fois-ci d'une batterie nerveuse... Oval a une mélodie simple, mais qqch cloche dans l'intro (la batterie arrive trop tôt p-ê). Mais rdv sur une autre planète dès le morceau suivant, Préfix, où l'on a à nouveau la basse d'enfer. Nikita est une petite friandise pop, un modèle du genre. Bienvenue au Bal aux Lampions dans Talvi II (servez-vous, le buffet est encore plein de cochonailles), Dudule et son orchestre vont vous interpréter le début de "Memphis Tennessee"... Retour à Harlem avec Polienka, deux flics enquêtent. Discussion entre orgue et guitare qui finissent pas tomber d'accord à l'unisson. Dans Pachenka, la guitare wah-wah et le piano ont enfin conclu avec BB, alors on "jam" comme d'autres fumeraient une cigarette. La suite d'accords de l'intro de Sophia est audacieuse : si bémol maj suivi de mi majeur, c'est inhabituel! Une Pelotte en trois temps pour suivre, dans une atmosphère feutrée. Zembelli, très flower-power... Surprenant Voyage qui nous emmène loin, à se demander durant une minute si on est toujours dans le même album. Irina, soeur sans doute encore vierge de Lida, boucle la boucle avec le premier morceau de l'album.
Cet album est en effet un arc-en-ciel à 16 couleurs que ne laisse pas ilaginer l'austère voire jésuitique pochette! Si d'un morceau à l'autre on change de climat, le tout m'apparaît très cohérent. Merci JC!
Mikaël Andréjuk


pastor tom writes:

Thank you Mr. Pierric!

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